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B1 - Auteur photographe

 
 

L’art rupestre du troisième millénaire.

 
       
  Au temps des cavernes, nos ancêtres (les Gaulois) ont  pigmenté ou taillé la pierre de leurs visions du monde visible et invisible. Leurs traces conservaient le sens de l’apprentissage et la connaissance du réel et du mental.
Aujourd'hui, les murs des cités bétonnées ont remplacé la paroi des grottes.
Depuis les premières traces visuelles (50 000 ans), celles-ci nous font croire que nous appartenons au beau, au divin et au sacré. Mais depuis, la réalité éprouvante des villes grises, des machines robots qui nous obligent à vivre à leur rythme et la technologie nous séparent de nos origines, de notre nature et de nos voisins les hommes.
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En ce début de 3ème millénaire, il reste des sauvageons, irréductibles, qui continuent à essaimer formes et couleurs, symboles et messages sur les parois de béton gris, signe de propriété privée, et autres objets usuels qui accompagnent et traversent la vie des hommes.
Heureusement ceux qui ne veulent pas s'en tenir aux espaces autorisés et ceux qui ne peuvent y accéder s'expriment par la créativité, l'humour et la revendication pour propager visuels et messages.

Coin de rue, place publique, mobilier urbain, les graphes apparaissent et, éphémères, sont recouverts.
Habitué à être cadré, le passant les rencontre en suivant  signalisations et pictogrammes qui bordent son trajet de citoyen.
Ce thème, conjugue signalétiques, pictogrammes universels et pérennes et tags sauvageons (nettoyables au carsher).

(Le robot correcteur de français de mon ordinateur me propose "bombage" au lieu de "tag". "Eau sous pression" au lieu de "carsher". Ça c'est conforme au bon usage de l'emploi des signes.)

La série de photos ouvrent sur la réalité d'un monde dans toute la splendeur de son conformisme (surtout que rien ne change et ne dépasse) et son anachronisme (il faut que ça change).

 
       
     
       
 
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L'image en folie        par Jacqueline de Romilly

Nous employons des images à chaque instant, sans même nous en rendre compte ; elles se sont installées dans le langage et sont présentes dans les mots eux-mêmes sans qu’on s’y arrête. Piétiner les règlements. Faucher une jeunesse. Caresser un projet. Farder la vérité. On répète les formules, comme des clichés, sans tenir compte de leur sens ; et du coup le désordre s’installe. C’est véritablement un précipice qui est devant nous.

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